Pas de rupture complète de la coopération avec l'AIEA (vice-président de l'Iran)

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Téhéran n'entend pas rompre complètement sa coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), a déclaré jeudi devant les journalistes le vice-président iranien et président de l'Organisation de l'Energie atomique d'Iran, GholamReza Aghazadeh.
TEHERAN, 4 janvier - RIA Novosti. Téhéran n'entend pas rompre complètement sa coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), a déclaré jeudi devant les journalistes le vice-président iranien et président de l'Organisation de l'Energie atomique d'Iran, GholamReza Aghazadeh.

"Somme toute, la politique de la République Islamique ne consiste pas à la rupture complète de la coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique", a dit GholamReza Aghazadeh, commentant devant les représentants de la presse les démarches ultérieures de Téhéran en réponse à la résolution sur l'Iran adoptée par le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies.

Le 23 décembre dernier, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté à l'unanimité sa résolution 1737 sur l'Iran. Ce document prévoit des sanctions contre les programmes nucléaires militaires sans interdire pour autant les voyages des fonctionnaires iraniens à l'étranger ni les activités économiques extérieures des entreprises du pays. Les sanctions en question s'étendent à des activités bien délimitées et liées notamment à l'enrichissement de l'uranium, au retraitement, aux projets liés aux réacteurs à eau lourde et au développement des missiles balistiques.

En réponse à cette résolution du CS de l'ONU, le parlement iranien a entériné en grandes lignes un projet de loi qui contraint le gouvernement du pays à revoir le niveau de coopération avec l'AIEA conformément aux intérêts nationaux de l'Iran et à accélérer la mise en �uvre du programme nucléaire. Le document spécifie nettement quels aspects de la coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique sont à être revus par le gouvernement de la République Islamique d'Iran.

"Nous ne voulons poursuivre nos activités nucléaires que conformément au Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) et dans le cadre des restrictions établies par l'AIEA", a indiqué le vice-président iranien et président de l'Organisation de l'Energie atomique d'Iran.

A la suite de l'adoption par le parlement iranien du projet de loi évoqué, au Conseil Supérieur de la Sécurité Nationale de l'Iran, un comité a été spécialement créé pour revoir les relations avec l'AIEA. Ledit comité est chargé d'étudier tous les aspects de la coopération avec l'Agence internationale de l'énergie atomique et d'en présenter un rapport.

"L'une des questions examinées au comité nouvellement formé porte sur le calendrier des inspections réalisées par l'AIEA (inspections des sites nucléaires sur le territoire de l'Iran)", a signalé aux journalistes le vice-président de la République Islamique d'Iran.

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