"L'Iran s'efforce de créer une ambiance de confiance et de démontrer le caractère civil de son programme nucléaire en organisant une visite de ses installations nucléaires", a indiqué Ali Asghar Soltanie à l'agence iranienne ISNA.
Parmi les personnes invitées en Iran figurent les ambassadeurs des pays de la troïka du Mouvement des non-alignés (Cuba, Malaisie et Égypte), le président du Groupe 77, les représentants du Conseil des gouverneurs de l'AIEA et le représentant permanent de la Ligue arabe auprès des organisations internationales à Vienne.
L'Iran insiste sur son droit de maîtriser le cycle nucléaire complet, y compris l'enrichissement d'uranium. Ce qui préoccupe la communauté internationale qui craint que Téhéran n'utilise son programme nucléaire à des fins militaires. Les six pays médiateurs (cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et Allemagne) exigent que l'Iran arrête toutes les activités d'enrichissement d'uranium.
Le 23 décembre dernier, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté à l'unanimité la résolution 1737 sur l'Iran. Le document impose des sanctions sur les programmes nucléaires militaires sans interdire pour autant les voyages à l'étranger des hauts fonctionnaires iraniens et les activités économiques extérieures des entreprises iraniennes. Les sanctions s'étendent aux activités ayant trait à l'enrichissement de l'uranium, à son retraitement chimique, aux projets liés à l'eau lourde et à la production de vecteurs d'armes nucléaires.
Téhéran a promis de réviser le niveau de sa coopération avec l'AIEA en réponse aux sanctions décrétées par les Nations Unies.
L'AIEA envisage de présenter un nouveau rapport sur le dossier nucléaire iranien au Conseil de Sécurité de l'ONU avant le 23 février prochain.
