Impossible de lancer une opération militaire contre l'Iran sans l'aval du Congrès (résolution)

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WASHINGTON, 17 janvier - RIA Novosti. Vingt congressistes américains ont soumis à la Chambre des Représentants une déclaration conjointe disant que conformément à la Constitution le président des Etats-Unis, George W. Bush, ne peut pas lancer une opération militaire contre l'Iran sans l'aval du Congrès.

Une résolution similaire sera aussi soumise au Sénat des Etats-Unis, rapporte mercredi RIA Novosti, se référant au Secrétariat de la Chambre des Représentants du Congrès américain.

Selon les services de renseignement des Etats-Unis, il faudra à l'Iran au moins "plusieurs années" pour créer sa propre arme nucléaire, lit-on dans ce document qui souligne également que la solution du problème nucléaire iranien "fait à l'heure actuelle l'objet des efforts diplomatiques continus associant l'Iran lui-même, les Etats-Unis, l'Union européenne (UE), la Fédération de Russie, la République populaire de Chine (RPC), l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et le Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies".

Quoi qu'il en soit, malgré tous ces efforts diplomatiques et les déclarations du président des Etats-Unis, George W. Bush, et de plusieurs membres de son administration prétendant préférer la diplomatie pour résoudre ce problème, on constate le nombre croissant d'informations sur la préparation en cours à la guerre, indique le texte de ladite résolution. Le document souligne que le président ne doit pas lancer une opération militaire contre l'Iran sans en recevoir préalablement l'aval de la part du Congrès des Etats-Unis, et qu'une telle autorisation préalable de la part du Congrès est un impératif juridique et constitutionnel.

La question sur une éventuelle préparation par la Maison-Blanche d'une opération militaire contre l'Iran a aussi été soulevée mercredi lors du débat sur l'Irak à la Commission des Affaires étrangères de la Chambre des Représentants où l'ancienne secrétaire d'Etat américaine, Madeleine Albright, a pris la parole.

"A quoi bon un groupe aéronaval se rend dans le Golfe?", a-t-elle demandé.

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