"Avec sagesse, nous poursuivrons notre voie pour parvenir au droit inaliénable de l'Iran (aux technologies nucléaires pacifiques), a indiqué le secrétaire du Conseil suprême iranien de la sécurité nationale Ali Larijani dans un entretien avec les journalistes vendredi.
Il y a quelques années, a-t-il rappelé, Téhéran a déjà suspendu les activités de ses installations nucléaires et décrété un moratoire sur l'enrichissement de l'uranium dans le but de faire naître la confiance dans la nature pacifique du programme nucléaire iranien, "mais les Européens n'ont pas rempli leurs promesses".
"Nous avons abordé aujourd'hui une étape importante dans la réalisation de ce programme et nous espérons que grâce à notre sagesse et à notre cohésion nous parviendrons à nos objectifs", a indiqué M. Larijani.
Le 23 décembre dernier le Conseil de sécurité de l'ONU avait adopté à l'unanimité la résolution 1737 sur l'Iran, face au refus de Téhéran d'arrêter les travaux d'enrichissement d'uranium, ce qui était exigé par la communauté internationale. Le document prévoit des sanctions contre les programmes nucléaires militaires mais n'interdit pas les voyages de fonctionnaires et la présence d'entreprises iraniennes sur les marchés internationaux. Les sanctions s'étendent aux activités ayant trait à l'enrichissement de l'uranium, au retraitement chimique, aux projets faisant appel à l'eau lourde et à la production de vecteurs d'armes nucléaires.
Réagissant à cette résolution, Téhéran a déclaré qu'il soumettrait à une révision sa coopération avec l'Agence internationale de l'Energie atomique.
L'Agence, à la lumière des sanctions décrétées contre l'Iran, présentera au Conseil de sécurité de l'ONU un rapport sur le "dossier nucléaire" iranien d'ici le 23 février.
