La quatrième réunion de la sous-commission pour le fonctionnement de la flotte russe de la mer Noire en Crimée est prévue pour fin février à Moscou.
"A plusieurs reprises, nous avons exigé de la Russie l'exécution de ces décisions et nous continuons de le faire", a indiqué le diplomate ukrainien.
"Si, au cours de cette réunion de la sous-commission, les parties ne trouvent pas de compromis, l'Ukraine se réserve le droit d'appliquer les mesures prévues par le droit international", a-t-il déclaré.
"Les décisions de la justice ukrainienne sont exécutoires pour tous les acteurs économiques sur l'ensemble du territoire du pays, y compris la Flotte russe de la mer Noire", a conclu le diplomate.
Mardi dernier, le principal huissier de justice de la région de Kherson (Ukraine du Sud) n'a pas été admis sur le territoire du radar Mars-75 où il était chargé de faire appliquer la décision de l'Arbitrage économique local prévoyant le retrait de cette installation de la compétence de la flotte russe.
La Crimée appartint à la Russie jusqu'en 1954 puis fut rattaché à l'Ukraine à l'occasion du 300e anniversaire de la réunification des deux pays. Après la fin de l'URSS en 1991, la flotte russe de la mer Noire, traditionnellement basée à Sébastopol depuis la fin des années 1780, fait l'objet d'un accord spécial entre Moscou et Kiev autorisant son séjour en Crimée jusqu'en 2017. Depuis quelques années déjà, les Ukrainiens exigent la restitution des installations hydrographiques et de navigation dans la presqu'île, sans lesquelles le fonctionnement de la flotte, selon son commandement, serait considérablement entravé.
