"Cette possibilité est stipulée dans la résolution du Conseil de sécurité adoptée le 23 décembre, mais cela aurait contraint l'Iran à introduire un moratoire sur certains types d'activité", a déclaré Vitali Tchourkine en répondant aux questions des journalistes.
"Si l'Iran avait accepté d'introduire ce moratoire, cela aurait entraîné des événements positifs, y compris la suspension des sanctions imposées par la résolution", a-t-il ajouté.
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique a invité Téhéran et le Conseil de sécurité de l'ONU à faire une pause. L'Iran doit suspendre l'enrichissement de l'uranium et la communauté internationale, les sanctions prises à l'égard de ce pays, a-t-il souligné. Selon lui, ces compromis doivent être simultanés.
"Je considère les propos tenus par M. Al-Baradei comme un rappel très important des dispositions positives de la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU du 23 décembre", a fait remarquer Vitali Tchourkine, en ajoutant que le moratoire de Téhéran devait être contrôlé.
Le 23 décembre 2006, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté unanimement la résolution 1737 sur l'Iran, car Téhéran n'avait pas suspendu les travaux d'enrichissement de l'uranium, comme l'exigeait la communauté mondiale.
Mohamed AlBaradei doit présenter au Conseil de sécurité avant le 21 février un rapport sur la façon dont Téhéran applique les dispositions de la résolution.