Liban: une solution à la crise ne peut être trouvée qu'à la table des pourparlers (Kossatchev)

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Une solution à la crise politique libanaise ne peut être trouvée qu'à la table des pourparlers et uniquement dans le cadre de la Constitution, estime Konstantin Kossatchev, président du Comité des affaires internationales de la Douma (chambre basse du parlement russe).
MOSCOU, 31 janvier - RIA Novosti. Une solution à la crise politique libanaise ne peut être trouvée qu'à la table des pourparlers et uniquement dans le cadre de la Constitution, estime Konstantin Kossatchev, président du Comité des affaires internationales de la Douma (chambre basse du parlement russe).

Konstantin Kossatchev s'est entretenu avec Saad Hariri, dirigeant de la majorité parlementaire du Liban, en visite de travail à Moscou.

Saad Hariri a déjà eu des pourparlers avec le Secrétaire du Conseil de sécurité russe Igor Ivanov et le vice-président de la Douma Artour Tchilingarov.

L'un des objectifs principaux de la délégation libanaise est d'inviter la Russie à faire tout son possible en vue de minimiser l'ingérence des forces politiques extérieures dans les affaires du Liban.

La crise politique intérieure qui se prolonge au Liban préoccupe les parlementaires russes. Selon le député, la société libanaise est divisée, au moins, en deux camps politiques, dont les leaders ne sont pas disposés à accepter de compromis.

"Cela crée une menace de guerre civile dans le pays et réduit à néant tous les efforts déployés en vue de normaliser la situation, y compris l'aide des donateurs extérieurs", a indiqué Konstantin Kossatchev.

"La Russie qui entretient des contacts avec toutes les forces politiques libanaises estime qu'il ne peut y avoir ni vainqueurs ni vaincus dans cette situation. Toutes les décisions futures doivent être élaborées dans le cadre de la Constitution et par la voie du dialogue politique", a poursuivi Konstantin Kossatchev.

A son avis, il ne convient pas d'affirmer que la crise libanaise est due à l'ingérence d'autres Etats dans les affaires intérieures du pays.

"Le pays a besoin de réformes politiques et économiques", a déclaré le président du Comité des affaires internationales de la Douma.

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