Le premier ministre du gouvernement du Hamas, Ismaïl Haniyeh, pourrait prendre part aux négociations.
Cette rencontre interpalestinienne avait été initiée le 28 janvier dernier par le roi d'Arabie saoudite, Abdallah ben Abdel Aziz. Elle débutera mardi soir à La Mecque. Ses organisateurs ne l'ont pas limitée dans le temps, invoquant la nécessité de la faire aboutir.
Les pourparlers Abbas-Mechaal sont attendus avec impatience dans la région où l'on escompte qu'ils contribueront à ramener la situation sur le terrain politique et à renouer un dialogue normal empreint de confiance entre les mouvements palestiniens. Les Palestiniens pensent aussi que la création d'un gouvernement d'unité nationale entraînerait la levée des sanctions internationales et favoriserait une reprise du dialogue avec Israël.
La veille des négociations les représentants des deux parties avaient manifesté un optimisme prudent et indiqué que les divergences de principe au sujet de la formation du gouvernement, qui depuis plusieurs mois freinent les négociations, avaient été surmontées et qu'une décision sur sa création ne saurait se faire attendre.
Dimanche dernier Khaled Mechaal avait confirmé la volonté du Hamas "d'établir un véritable partenariat avec le Fatah". Il avait ajouté que les négociateurs n'avaient pas le droit d'échouer.
A Riyad aussi on mise sur un succès de la rencontre interpalestinienne. "Le roi Abdallah et le gouvernement saoudien ont promis de tout entreprendre pour faire aboutir les pourparlers", a déclaré la veille de la rencontre à La Mecque le représentant de l'ANP en Arabie saoudite, Jamal Al-Chobaki.
La rencontre Fatah-Hamas se tient alors que l'on observe une accalmie relative dans les affrontements interpalestiniens. Le dernier accord de cessez-le-feu entre les militants des deux mouvements avait été conclu vendredi. Néanmoins samedi et dimanche des engagements s'étaient poursuivis. Un calme relatif dans l'autorité, notamment dans la bande de Gaza, ne s'est établi que lundi après l'entrée en vigueur de l'appel des leaders des parties conflictuelles à respecter le cessez-le-feu et à se soumettre aux ordres des dirigeants des mouvements.
