"L'Arabie saoudite n'a exercé aucune pression sur les négociations et elle n'exigeait pas du Hamas qu'il reconnaisse Israël", a dit Bassem Naim en ajoutant que le rôle de l'Arabie saoudite s'était réduit à réunir les meilleures conditions possibles pour les pourparlers.
"Le dialogue à La Mecque a porté sur l'aménagement intérieur de la Palestine et le renforcement du partenariat et de l'unité palestiniens, ainsi que sur la composition du gouvernement d'union nationale et son programme en vue de lever le blocus international", a souligné Bassem Naim. "L'application des conditions internationales et la formation du gouvernement, des choses souhaitées par Israël et les Etats-Unis, n'ont même pas été abordées", a-t-il ajouté.
Le ministre palestinien s'est déclaré sûr que l'accord intervenu à La Mecque et la volonté des dirigeants palestiniens de poursuivre le partenariat politique "finiront par soustraire l'autorité au blocus international".
Jeudi soir les mouvements Fatah et Hamas ont signé en Arabie saoudite un accord sur la formation d'un gouvernement d'union nationale. Les observateurs relèvent que le document ne fait pas état de la reconnaissance d'Israël par le nouveau gouvernement, reconnaissance qui constitue l'une des conditions avancées par la communauté internationale pour la levée du blocus.
Dans les territoires palestiniens occupés la signature de l'accord a été accueillie avec allégresse. Des témoins annoncent que des manifestation de soutien au nouveau gouvernement ont eu lieu dans la bande de Gaza et en Cisjordanie.
