George Bush doit demander l'autorisation du congrès pour frapper l'Iran (Hillary Clinton)

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L'ancienne première dame des Etats-Unis, Hillary Clinton, sénateur-démocrate et candidate à la présidence américaine, a déclaré mercredi lors d'une réunion du sénat que George Bush n'avait pas de droit de frapper l'Iran sans autorisation du congrès.
WASHINGTON, 15 février - RIA Novosti. L'ancienne première dame des Etats-Unis, Hillary Clinton, sénateur-démocrate et candidate à la présidence américaine, a déclaré mercredi lors d'une réunion du sénat que George Bush n'avait pas de droit de frapper l'Iran sans autorisation du congrès.

"Si l'administration juge nécessaire d'employer la force contre l'Iran, le président doit en demander l'autorisation au congrès", a déclaré Hillary Clinton.

"Aucune action ne peut et ne doit être entreprise sans autorisation nettement formulée par le congrès", a-t-elle fait remarquer, en soulignant qu'elle était préoccupée par les déclarations de la Maison Blanche sur l'implication des dirigeants iraniens dans les actes terroristes commis contre les troupes américaines en Irak et sur l'envoi par l'administration Bush d'un troisième porte-avions dans le golfe Persique.

L'administration ferait une erreur historique en estimant que la résolution de 2002 sur l'utilisation des troupes en Irak lui permet d'employer la force contre l'Iran sans demander un nouvel aval du congrès, a déclaré la candidate à la présidence américaine, en prévenant George Bush que, pour frapper l'Iran, il ne peut pas en appeler à la résolution adoptée par le congrès américain en 2001 autorisant l'utilisation des forces armées américaines en vue de défendre le pays en raison des attentats du 11 septembre 2001.

Au cours des dernières semaines, George Bush et de hauts représentants de son administration ont fait plusieurs déclarations démentant les rumeurs et les informations des médias, selon lesquelles la Maison Blanche serait en train de préparer une attaque aérienne contre les sites nucléaires iraniens.

Néanmoins, les milieux politiques de Washington et les médias américains continuent de publier des déclarations exprimant la méfiance face aux assurances publiques de l'équipe Bush et l'inquiétude devant la préparation secrète d'une attaque contre l'Iran.

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