"Nous savons que le commando Qods forces est impliqué. Nous savons que Qods forces est une formation paramilitaire du CGRI. Nous pensons que les dirigeants du CGRI sont au courant", a déclaré le ministre en faisant remarquer toutefois que le Pentagone ignorait si les leaders iraniens étaient informés des activités du Qods forces.
Interrogé sur la question de savoir ce que feraient les Etats-Unis s'il s'avérait que les dirigeants iraniens connaissent les agissements du commando Qods en Irak, Robert Gates a relevé que cela ne modifierait pas la position de Washington. Pour lui, ce qui est essentiel, c'est d'empêcher l'utilisation des engins explosifs artisanaux qui arrivent en Irak en provenance d'Iran.
Le patron du Pentagone a annoncé que des officiers du Qods forces avaient été arrêtés dans le cadre des actions menées pour démanteler les filières par lesquelles ces engins arrivent en Irak.
Dans le même temps, dans un rapport publié la semaine dernière, l'inspecteur général du secrétariat à la Justice des Etats-Unis a accusé les dirigeants du Pentagone d'avoir fourni des renseignement erronés avant le début de l'invasion de l'Irak en 2003.
A un journaliste qui demandait si à la lumière de ce rapport il était possible de donner foi aux informations selon lesquelles l'Iran entretient des liens étroits avec des groupes terroristes, Robert Gates a indiqué que les Etats-Unis étaient en possession de preuves irréfutables, fondées sur des technologies fiables, ainsi que d'armes découvertes.
"Je pense que ces preuves parlent d'elles-mêmes. Nous ne recherchons pas un prétexte pour déclencher une guerre contre l'Iran. Nous ne planifions pas de guerre avec l'Iran. Ce que nous tentons de faire, c'est de neutraliser en Irak les réseaux qui remettent des armes à ceux qui tuent nos soldats", a fait remarquer le ministre.
