De l'avis du parquet, Carlos Alvarez, désormais ancien professeur à l'Université internationale de Floride, "menait une activité d'espionnage classique" pour le compte du gouvernement de Fidel Castro. Dans l'acte d'accusation il est dit que Carlos Alvarez "a fourni à des agents secrets cubains des informations détaillées sur des organisations d'immigrés cubains à Miami et sur leurs dirigeants".
Les avocats des accusés ont vainement tenté de démontrer que Carlos Alvarez n'était pas du tout un agent de Castro et que son seul objectif était de promouvoir le dialogue entre les Etats-Unis et Cuba.
Au mois de décembre 2006, Carlos Alvarez avait plaidé coupable pour ne pas être accusé en qualité d'agent étranger. Son épouse a admis qu'elle était au courant des activité de son mari, mais elle n'en avait pas informé les organes compétents.