Il a rejeté les accusations selon lesquelles lui et son homologue argentin Nestor Kirchner ont organisé ce meeting pour gêner la visite du locataire de la Maison Blanche en Amérique latine.
"Nous pouvons ne pas le faire car Bush qui s'est déjà rendu au Brésil et qui se trouve maintenant en Uruguay voisin est un cadavre politique", a affirmé le président vénézuélien.
Ugo Chavez a appelé les pays d'Amérique latine à une intégration économique plus étroite. "Unis, nous pourrions nous libérer de l'emprise de notre puissant voisin du nord", a-t-il noté.
"Nous devons comprendre que nous sommes nés d'une seule crise politique et que nous sommes fatigués par la trahison des élites politiques qui se sont vendus au nom de leurs intérêts à l'empire américain", a souligné le président vénézuélien.
L'ex-ministre argentin Roberto Lavagna qui a officiellement présenté sa candidature pour les élections présidentielles en octobre prochain a critiqué les dirigeants du pays pour avoir autorisé ce meeting dans la capitale.
"Beaucoup d'Argentins se demandent pourquoi le leader d'un Etat étranger utilise notre territoire pour organiser des mesures de confrontation", a indiqué M. Lavagna. "Il s'ensuit que notre gouvernement soi est incapable à contrôler de comportement de Chavez en Argentine soi s'en tient à des vues politiques identiques", a-t-il ajouté.
