Le premier ministre de l'Etat hébreu a réaffirmé la disposition d'Israël pour "d'importantes concessions difficiles et douloureuses" pour faire progresser le processus de paix au Proche-Orient, tout en laissant cependant entendre qu'il n'en était pas question pour le moment à cause de la vague de terreur qui ne baissait toujours pas dans la région. Ces propos d'Ehoud Olmert ont été cités au correspondant de RIA Novosti au staff du chef du gouvernement israélien.
Par ailleurs, Ehoud Olmert n'a pas exclu, non plus, que l'initiative diplomatique de paix arabe d'inspiration saoudienne puisse constituer une "base convenable" pour de futures négociations entre l'Etat hébreu et les forces modérées dans le monde arabe.
Cette initiative de paix, approuvée par la Ligue arabe, propose notamment à Israël la normalisation des relations avec les pays arabes en échange de la libération des territoires occupés par les Israéliens en 1967 et contre une solution équitable du problème des réfugiés palestiniens sur la base de la résolution 194 de l'Assemblée Générale de l'Organisation des Nations Unies.
Dans leurs déclarations publiques, des officiels israéliens ont plus d'une fois manifesté leur intérêt pour ce plan arabe, tout en prévenant cependant qu'ils ne pouvaient guère accepter le rétablissement des frontières d'avant la guerre de 1967 ni le retour des réfugiés palestiniens sur le territoire d'Israël contemporain.
Si tout se passe comme prévu, les pays arabes vont sans doute essayer de réanimer ladite initiative de paix au prochain Sommet de la Ligue arabe fin mars en Arabie Saoudite.
