"Plusieurs messages (d'Israël) ont retenti ces derniers temps, mais nous ne pouvons qualifier aucun d'entre eux de sérieux ou de message reflétant un changement de la position israélienne", a déclaré Amr Moussa au cours d'une conférence de presse au Caire.
Selon lui, il a été question de changements à apporter à l'initiative de paix arabe, de l'inadmissibilité d'un départ d'Israël des territoires occupés et du retour des réfugiés palestiniens dans leurs foyers. Après cela, on propose tout à coup de convoquer une conférence avec la participation des leaders des Etats arabes "modérés", des Palestiniens et d'Israël. "Nous ne pouvons considérer aucun de ces messages comme sérieux", a souligné Amr Moussa.
D'après lui, Israël n'a pas de "position précise" sur le processus de paix au Proche-Orient, les hommes politiques israéliens se bornent à exprimer leur volonté de normaliser les rapports avec les pays arabes, sans rien proposer en échange. "Une telle normalisation "gratuite" apportera encore plus d'ébranlements dans la région", estime Amr Moussa.
Le premier ministre israélien a exprimé, au cours d'une conférence de presse commune avec la chancelière d'Allemagne Angela Merkel, sa volonté de rencontrer les leaders des pays arabes en vue d'examiner les moyens de parvenir à un règlement du conflit au Proche-Orient.
