"Moscou a réussi à aplanir quelque peu les contradictions entre les pays de la région, tout en y renforçant les états d'esprit antimilitaristes au sein de la société", a déclaré l'expert.
Selon Leonid Ivachov, le discours du président russe Vladimir Poutine à Munich et sa récente tournée au Proche-Orient y ont joué leur rôle. Et de préciser, c'est en grande partie grâce à ce rôle que les Etats-Unis n'ont pas réussi à former un bloc anti-iranien et ce, en dépit de très énergiques efforts diplomatiques et la participation personnelle de la secrétaire d'Etat américaine, Condoleezza Rice.
"Les Etats-Unis n'ont pas réussi à former une alliance anti-iranienne régionale ni internationale", a souligné M. Ivachov. Qui plus est, a-t-il poursuivi, on observe même à présent une certaine consolidation des musulmans et une amélioration des relations entre sunnites et chiites dans la région.
L'avis de l'expert est que la "machine propagandiste des Etats-Unis" n'a toujours pas réussi à présenter l'Iran en ennemi dans le monde.
Les médias avaient prévu une éventuelle frappe aérienne des Etats-Unis contre les sites nucléaires en Iran à l'aube du 6 avril dernier, mais ces prévisions ne se sont pas réalisées.