Kosovo: toujours pas de garanties des droits des minorités ethniques (Moscou)

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MOSCOU, 3 mai - RIA Novosti. Moscou signale une nouvelle fois les problèmes avec la garantie des droits des minorités ethniques au Kosovo et le retour des réfugiés dans la province, lit-on dans un communiqué publié jeudi sur le site du ministère russe des Affaires étrangères (MID).

Ce document de la diplomatie russe est publié à l'issue d'une réunion jeudi à Londres du Groupe de contact pour le Kosovo (Russie, Etats-Unis, Grande-Bretagne, Allemagne, France et Italie) au niveau des vice-ministres des Affaires étrangères/directeurs politiques des ministères des Affaires étrangères. La partie russe y était représentée par le chef adjoint de la diplomatie russe - Vladimir Titov.

"Côté russe, il a été souligné que des problèmes très graves persistaient toujours dans la province et en particulier en matière d'établissement d'un dialogue interethnique et de mise en application des standards de sécurité pour le Kosovo concernant les minorités ethniques, ainsi qu'en matière de retour dans la province des réfugiés et des personnes déplacées. La partie russe a une nouvelle fois proposé de procéder au sein du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies à un examen d'ensemble du déroulement de l'application de la résolution 1244 servant de base juridique du règlement en s'appuyant sur les conclusions de la récente mission au Kosovo", indique le document du MID.

A la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU mercredi dernier le chef de la mission et ambassadeur de la Belgique à l'ONU, Johan Verbeke, a présenté le rapport sur ce voyage au Kosovo et à Belgrade. Selon Johan Verbeke, malgré d'importants changements qui se sont produits ces derniers temps au Kosovo, il n'y a toujours pas là de société multiethnique, car les communautés serbes et albanaises y vivent toujours isolées les unes des autres. Qui plus est, il n'y a toujours pas d'unanimité sur la question du futur statut du Kosovo entre Belgrade et Pristina, ni entre la majorité albanaise et les minorités ethniques dans la province elle-même.

Comme l'a aussi relevé le chef de la mission du Conseil de sécurité de l'Organisation des Nations Unies, le retour des réfugiés serbes est très lent, faute d'infrastructure sociale et de garanties de la sécurité.

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