"Les deux forums qui ont eu lieu en Egypte montrent que les initiatives de la Russie sur la nécessité de forums multilatéraux sur l'Irak et le Proche-Orient commencent à porter des fruits", a déclaré lundi Sergueï Lavrov au cours d'une réunion du président avec les membres du gouvernement.
"Nous avions proposé la première fois de convoquer une conférence internationale sur l'Irak il y a deux ans et demi, en 2004", a précisé Sergueï Lavrov.
Selon le chef de la diplomatie russe, la création d'un mécanisme d'accompagnement du règlement de la crise irakienne est le principal résultat de la conférence sur l'Irak qui s'est tenue en Egypte.
"L'exécution des recommandations appropriées feront l'objet de la rencontre ministérielle suivante qui se tiendra à l'automne en Turquie", a fait savoir Sergueï Lavrov.
Selon lui, la discussion à la conférence de Charm el-Cheikh était concrète. "La déclaration adoptée a formulé tous les principes que nous avions préconisés : la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Irak. Pour atteindre cet objectif, une grande importance a été accordée à l'établissement du dialogue interarabe avec la participation des forces interconfessionnelles en vue de parvenir à une véritable réconciliation nationale dans ce pays et pour empêcher sa scission", a déclaré Sergueï Lavrov.
La déclaration a également confirmé la nécessité de déterminer le plus vite possible le moment où il sera possible de retirer les troupes étrangères d'Irak.
L'entente, selon laquelle le Quartette des médiateurs pour le règlement du conflit proche-oriental se réunira régulièrement avec les ministres des pays arabes, est, selon le ministre, le résultat important de la conférence de Charm el-Cheikh.
Les participants à la rencontre en Egypte ont examiné l'initiative de paix arabe visant à créer les conditions pour la libération totale des territoires occupés et la reconnaissance par tous les pays arabes de l'Etat d'Israël, pour qu'il vive dans la paix et la sécurité, a indiqué le ministre.
Sergueï Lavrov a fait remarquer que la discussion dans ce format supposait l'application de toutes les résolutions de l'ONU, le retour des réfugiés, la libération des territoires occupés et la définition du statut de Jérusalem compte tenu du fait que les lieux saints des principales religions se trouvent dans cette ville.
