Selon les auteurs de cette initiative, la confédération sera placée sous l'autorité du monarque jordanien, mais les deux parties de l'Etat disposeront d'une autonomie considérable et auront leurs propres gouvernements.
Le "Maariv" affirme qu'en présentant aux Israéliens le projet de nouvelle confédération, les émissaires jordaniens ont agi au su et avec le consentement du roi Abdallah II. Or, ce dernier préfère se tenir à l'écart de cette initiative.
Pendant la période entre les guerres arabo-israéliennes de 1948-1949 et de 1967, la Cisjordanie, dont Jérusalem-Est, avait fait partie de la Jordanie. A la fin des années 1980, Amman avait abandonné ses prétentions sur cette partie des territoires palestiniens.
Acceptant de prendre les terres palestiniennes sous son contrôle, la Jordanie exige en contrepartie qu'Israël accepte d'exécuter les exigences de l'initiative dite "arabe" ou "saoudienne": la libération des territoires qu'il occupe depuis 1967 et la reconnaissance du droit des refugiés palestiniens de réintégrer l'Etat hébreu, écrit le "Maariv".