Parmi les questions inscrites à l'ordre du jour figurent également les réformes démocratiques en Turquie et la situation existant dans le pays à l'approche des législatives anticipées prévues pour le 22 juillet prochain.
La rencontre d'Ankara réunit le ministre turc des Affaires étrangères, Abdullah Gül, le commissaire européen à l�élargissement, Oli Rehn, ainsi que les chefs de la diplomatie de deux pays de l'Union européenne: Frank-Walter Steinmeier, ministre des Affaires étrangères de l'Allemagne (pays qui assure actuellement la présidence de l'UE), et Joao Gomes Cravinho, secrétaire d�Etat aux Affaires étrangères du Portugal (pays qui remplacera l'Allemagne à la présidence tournante de l'UE).
En 2006, les parties avaient achevé les négociations sur le premier chapitre ("Science et recherche") du dossier d'intégration de la Turquie à l'Union européenne. Or, le sommet de l'UE tenu en décembre dernier avait gelé les négociations sur huit chapitres du dossier. Cette décision avait été prise en réponse au refus de la Turquie d'étendre son accord sur l'Union douanière avec l'UE à la République de Chypre et de lui ouvrir ses ports maritimes et aériens.
Engagées en octobre 2005, les négociations entre UE et la Turquie portent au total sur 35 chapitres.
Fin mars dernier, les parties avaient entamé les négociations sur le deuxième chapitre du dossier d'intégration ("Entreprises et industrie"). La Commission européenne avait alors déclaré que les négociations sur deux ou trois autres chapitres étaient également possibles.
Selon les experts, le processus d'adhésion de la Turquie à l'UE prendrait 10 à 15 ans.
