"Il est clair que le président russe a une certaine idée de la défense antimissile. Bien sûr, nous le prenons au sérieux", a-t-il déclaré.
M. McCormack a toutefois souligné que les Etats-Unis ne renonceraient pas à leurs projets de déploiement du bouclier antimissile en Europe.
"Bien entendu, nous allons poursuivre le programme", a-t-il souligné en ajoutant que le bouclier antimissile ne visait pas la Russie, mais devait servir à intercepter des missiles venant de pays comme l'Iran.
M. McCormack a également rappelé que les Etats-Unis et la Russie s'étaient mis d'accord pour "baisser le ton" et a indiqué que Washington allait s'en tenir à cette entente intervenue lors de la dernière visite à Moscou de la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice.
En janvier dernier, les Etats-Unis ont demandé à la République tchèque et à la Pologne d'accueillir sur leur sol des éléments du bouclier antimissile américain pour parer à d'éventuelles attaques venant d'Iran ou de Corée du Nord. Moscou qui se sent menacé a exprimé à plusieurs reprises son hostilité au projet malgré les assurances américaines.