"Nous avons examiné attentivement les propositions des Etats-Unis. Nous avons nos propres idées et je les ai exposées dans le détail au président américain. La première porte sur une utilisation en commun du radar de Gabala que nous louons à l'Azerbaïdjan", a indiqué le président russe.
Vladimir Poutine a affirmé avoir débattu mercredi de cette question avec le président azerbaïdjanais. "L'accord en vigueur nous le permet (utiliser conjointement le radar)", a indiqué le président russe.
"Je tiens à confirmer tout ce qui a été dit par le président des Etats-Unis, sauf une chose. Je n'ai pas dit que les amis n'agissaient pas de cette façon. Nous avons une vision des menaces communes, mais il y a aussi des divergences quant aux moyens par lesquels nous pouvons surmonter et prévenir ces menaces", a déclaré Vladimir Poutine.
"Nous le ferons en régime automatique et le système qui pourra être crée couvrira non pas une partie de l'Europe mais toute l'Europe, sans exception aucune. Cela exclura dans le même temps l'éventualité de la chute de fragments de missiles sur les pays européens, car tout tombera en mer ou dans l'océan. Cela nous permettra de ne pas changer notre position qui consiste à éviter de repointer nos missiles et à créer au contraire les conditions d'un travail conjoint", a ajouté M. Poutine.
"Ce travail doit porter sur plusieurs aspects du problème, avec l'engagement des pays concernés en Europe", a-t-il encore noté.
