"Nous ignorerons une telle décision. Tout simplement, nous ne la reconnaîtrons pas, car nous considérons le Kosovo comme une partie de la Serbie, et il le restera", a-t-il déclaré.
"Le plan Ahtisaari est inacceptable pour la Serbie, car il viole sa souveraineté et son intégrité territoriale", a ajouté M. Jeremic.
Dans le même temps, le ministre serbe a déclaré que Belgrade était "prêt à poursuivre le dialogue à la recherche d'un compromis".
Mercredi, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a critiqué les pays européens membres du Groupe de contact pour le Kosovo, qui s'était réuni la veille sans avoir pris soin d'inviter la Russie.
"La rencontre qui a eu lieu mardi sans la participation russe, puisque c'est le format qui a été choisi, est une tentative d'ignorer la prise de position de la Russie qui prône la nécessité d'agir sur la base des normes communes dans le respect du droit international", a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse à l'issue d'un entretien avec le premier ministre et le ministre des Affaires étrangères suédois.
La Russie exige que soit trouvée pour le problème du Kosovo une solution tenant compte des intérêts de Belgrade et de Pristina et préservant l'intégrité territoriale de la Serbie. Les Etats-Unis et l'Union européenne ont déposé au Conseil de sécurité de l'ONU un projet de résolution prévoyant l'indépendance de facto de la province serbe.
