Selon lui, la question de la construction du Grand gazoduc du sud (qui doit relier le Venezuela à l'Argentine, ndlr.) figure au programme de la rencontre. Le Venezuela sollicite l'aide de la Russie dans la réalisation de ce projet, considérant sa très vaste expérience dans la construction et l'exploitation des gazoducs de grande envergure. Il sera question des investissements et du transfert de technologies avancées. "Nous voulons collaborer au plus haut niveau avec la Russie dans le domaine énergétique", a annoncé le président vénézuélien. "Aujourd'hui, dans la zone pétrolière de la rivière Orénoque, il y a des compagnies russes. La Russie participe également au projet d'Urdaneta, pour l'exploitation d'un gisement de gaz".
Les questions relatives à la coopération militaire et technique seront également abordées au cours des discussions de Moscou. Selon Hugo Chavez, il est manifestement nécessaire d'avancer dans cette direction pour assurer une défense solide des intérêts du Venezuela sur terre, sur mer et dans les airs. Le président vénézuélien a précisé que la perspective de construction dans son pays d'une usine fabriquant des fusils d'assaut Kalachnikov et les munitions correspondantes serait également évoquée. Des accords auraient déjà été obtenus sur ce sujet.
Les conditions de construction d'un centre de réparation et de maintenance d'hélicoptères russes sur le territoire du Venezuela devraient également être abordées. Hugo Chavez a souligné que d'autres pays d'Amérique latine avaient également besoin de telles installations. Il s'agit des pays possédant des hélicoptères russes mais ne disposant pas de base de maintenance pour les exploiter. On compte parmi eux la Colombie, le Pérou et le Nicaragua.
Hugo Chavez a noté enfin que le Venezuela et la Russie entretenaient des relations d'amitié qui se situent aujourd'hui à un niveau jamais atteint.