"Le mécanisme de règlement de ces conflits doit être fondé uniquement sur le droit international", a indiqué le président azerbaïdjanais Ilham Aliev.
"Aucune autre approche n'est possible, sinon une réaction en chaîne s'étendra au monde entier", a-t-il souligné.
Selon lui, ces conflits ont été "artificiellement créés" et ont débouché sur l'apparition de "régimes artificiels". Il a ajouté que les pays du GUAM avaient "une position nette" sur leur règlement et la cessation de "l'occupation" de leurs terres.
Le premier ministre moldave Vasile Tarlev, quant à lui, les a qualifiés de "conflits artificiels alimentés du dehors".
"Le GUAM peut influer sur le règlement de ces conflits, nous nous prononçons pour leur règlement accéléré par voie négociée, au moyen du dialogue", a-t-il dit.
Le président géorgien Mikhaïl Saakachvili estime pour sa part que "le GUAM représente une grande force compte tenu de ses potentiels économique, politique et militaire".
"C'est pourquoi il faut mettre fin à ces jeux, il ne faut pas jouer avec les frontières", a-t-il expliqué.
En ce qui concerne le règlement du conflit sud-ossète, M. Saakachvili a affirmé que ce n'était plus qu'une question de mois.
"Je tiens à prévenir le camarade Edouard Kokoïty (président de la république non reconnue d'Ossétie du Sud) que son temps est révolu. Nous montrerons et prouverons de quelle manière il faut régler ces conflits", a annoncé Mikhaïl Saakachvili.