"Tout le monde doit savoir que, si nous n'avons pas de traité européen, il n'y a pas de possibilité d'un nouvel élargissement. C'est clair comme de l'eau de roche", a-t-il déclaré aux journalistes à Bruxelles.
Un sommet d'été de l'Union européenne s'ouvre jeudi à Bruxelles. Tout porte à croire que les débats les plus animés entre les chefs d'Etat et de gouvernement des 27 pays de l'UE porteront sur l'avenir de la Constitution européenne.
La discussion de ce document a commencé en octobre 2003. Pendant le sommet de Bruxelles, en décembre 2003, les Etats membres de l'Union européenne n'ont pas réussi à s'entendre sur les principes fondamentaux de la Constitution.
La question qui a servi de pierre d'achoppement concernait les règles de vote des pays en cas d'adoption de lois et de décisions politiques obligatoires pour tous les membres de l'UE.
Lors des référendums nationaux de 2005, les Français et les Hollandais ont refusé d'approuver le traité européen solennellement signé par les leaders de l'UE à Rome en 2004. Sa ratification a été suspendue par crainte de nouveaux scandales.
Seuls 18 pays sur les 24 ont ratifié - par voie parlementaire ou par référendum - le projet actuel de Constitution européenne.