"Nous n'avons rien à vous annoncer. Ce n'était que le premier tour des négociations", a-t-elle déclaré jeudi aux journalistes à Bruxelles.
Selon la chancelière allemande, tous les dirigeants de l'UE, y compris le président polonais, souhaitent trouver un compromis. "Il y a une large volonté politique, mais il est important qu'elle puisse se transformer en décisions concrètes", a-t-elle poursuivi, ajoutant que beaucoup de questions restaient ouvertes.
Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso se déclare quant à lui convaincu qu'un compromis sera trouvé. "L'échec n'est pas une option", a-t-il précisé.
Ce sont aujourd'hui la Pologne et la Grande-Bretagne qui s'opposent le plus fermement à l'adoption du Traité européen en l'état. Le processus de ratification du projet de Constitution a été suspendu par les leaders de l'UE au cours de l'été 2005, après le vote négatif des citoyens français et néerlandais lors de référendums nationaux sur la ratification du document. 18 des 27 Etats membres de l'UE l'ont à ce jour ratifié, par voie parlementaire ou référendaire.
