Kosovo: le secrétaire général de l'OTAN espère que Moscou s'abstiendra de poser son veto

S'abonner
L'OTAN espère que le Conseil de sécurité de l'ONU adoptera une résolution sur le Kosovo accordant à cette province l'indépendance vis-à-vis de la Serbie, a déclaré lundi le secrétaire général de l'Alliance, Jaap de Hoop Scheffer.
MOSCOU, 25 juin - RIA Novosti. L'OTAN espère que le Conseil de sécurité de l'ONU adoptera une résolution sur le Kosovo accordant à cette province l'indépendance vis-à-vis de la Serbie, a déclaré lundi le secrétaire général de l'Alliance, Jaap de Hoop Scheffer.

"L'OTAN voudrait que le Conseil de sécurité des Nations unies adopte le plus vite possible une résolution fondée sur les propositions du représentant de l'ONU Martti Ahtisaari (qui supposent l'octroi d'une indépendance de fait à la province)", a indiqué M. Scheffer à la radio Echo de Moscou.

"J'espère qu'il n'y aura pas de veto russe opposé à cette résolution. Le Conseil de sécurité peut contrôler le processus, c'est pourquoi je tiens à inviter mes partenaires russes à ne pas user de leur veto au Conseil de sécurité de l'ONU, pour que la situation reste sous contrôle", a-t-il affirmé.

Pour sa part, Sergueï Mironov, président du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe), a avancé que la Russie opposerait vraisemblablement son véto à une telle résolution.

La Russie juge nécessaire de tenir compte des intérêts de la Serbie, à laquelle on "enlève une partie de son territoire", a-t-il dit.

Sergueï Mironov propose de tenir compte des conséquences de l'application du plan Ahtisaari qui peut devenir un précédent dangereux pour les républiques non reconnues: l'Abkhazie, l'Ossétie du Sud et la Transnistrie.

Depuis 1999, le Kosovo se trouve sous administration de l'ONU, tout en faisant partie formellement de la Serbie. Une décision définitive sur le sort du Kosovo doit être prise par le Conseil de sécurité où la Russie a le droit de veto.

La Russie préconise que le règlement du problème du Kosovo soit acceptable pour toutes les parties au conflit, en estimant que les quatre mois de négociation prévus dans le dernier projet de règlement du problème soumis par l'UE et les Etats-Unis ne doit pas signifier "la mise en action automatique du mécanisme d'indépendance" de la province.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала