"La signature de l'Accord de stabilisation et d'association ne doit pas avoir lieu avant l'arrestation de Ratko Mladic et l'établissement d'une coopération totale (avec le TPIY)", a-t-elle indiqué, citée par l'agence Reuters.
La présidente du TPIY a affirmé la semaine dernière au cours d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU que, selon elle, Radovan Karadzic, ancien leader politique des Serbes de Bosnie, et le général Ratko Mladic, son compagnon, accusés de crimes de guerre commis dans les années 1990 sur le territoire de l'ex-Yougoslavie, se cachaient en Serbie.
Il est vrai, la procureure a reconnu que son bureau ne disposait pas d'informations dignes de foi sur l'endroit où se trouvaient les deux fugitifs.
Avant cela, Carla Del Ponte avait soumis au Conseil de sécurité de l'ONU un rapport sur la coopération des autorités serbes avec le TPIY. La procureure principale a constaté un progrès net enregistré dans la coopération de Belgrade avec le tribunal, sans exprimer toutefois une satisfaction totale, malgré la récente arrestation du général Vlastimir Djordjevic, un des proches compagnons de Slobodan Milosevic.
Vlastimir Djordjevic a été arrêté au cours d'une opération commune effectuée par les forces de police du Monténégro et de Serbie avec le concours du bureau de la procureure principale du TPIY.