"A plusieurs reprises, nous avions proposé à la Géorgie de signer un mémorandum sur l'arrêt des opérations. A plusieurs reprises, notre président, Edouard Kokoïty, a invité la Géorgie à signer un traité de non-agression. Malheureusement, toutes ces propositions sont restées sans réponse", a indiqué le représentant sud-ossète.
Selon lui, seule la reconnaissance par la Géorgie de l'indépendance sud-ossète ouvrirait une nouvelle page dans les rapports de paix entre les deux peuples qui ne sont pas en conflit, "le litige est purement politique".
Dmitri Medoev a souligné que la partie sud-ossète attend le plus de problèmes dans la zone de conflit "justement au cours des 120 jours impartis pour régler le problème du Kosovo".
Selon lui, différentes délégations européennes et internationales qui souhaitent se rendre en Ossétie du Sud se heurtent à des obstacles de la part de la Géorgie qui cherche à les convaincre de l'impossibilité de leur garantir la sécurité sur le territoire de la république.
"La direction de la république est à 100% ouverte au dialogue avec toute organisation internationale et est prête à tenir toute rencontre", a ajouté le représentant sud-ossète.
Ex-région autonome au sein de la Géorgie d'après la division administrative de l'URSS, l'Ossétie du Sud a proclamé son indépendance le 20 septembre 1990. Tbilissi a riposté et des opérations ont fait des milliers de morts de part et d'autre de 1990 à 1992. Les Sud-Ossètes mettent le cap sur le rapprochement avec l'Ossétie du Nord, république du Caucase du Nord russe, notant que les Ossètes ont bénévolement intégré la Russie en 1774, une trentaine d'années avant la Géorgie. Le référendum du 14 novembre 2006, après celui de 1991, a confirmé l'attachement massif de la population sud-ossète à l'indépendance envers la Géorgie.
