Dans ce cas, les inspecteurs de l'AIEA se rendraient en Corée du Nord après arrêt de tous les sites nucléaires afin de procéder à des vérifications et à la mise sous scellés. Selon la source citée par le journal, Pyongyang insisterait pour que tout se déroule ainsi.
Selon certaines informations, au cours de la visite effectuée la semaine dernière par une délégation de l'AIEA en Corée du Nord, les parties se seraient mises d'accord sur les conditions de la surveillance par les inspecteurs de l'arrêt des sites nucléaires et de leur mise sous scellés. La république compte, au total, cinq sites, y compris l'unique réacteur nucléaire en activité à Yongbyon.
De l'avis de nombreux experts, deux réacteurs inachevés, d'une puissance de 50 et de 200 mégawatts, ne fonctionnent pas, alors que le réacteur expérimental de 5 mégawatts et les installations de retraitement du combustible nucléaire fonctionnent.
Le journal écrit que l'AIEA a décidé de ne pas employer les caméras de surveillance posées depuis 1994 dans les sites nucléaires nord-coréens et d'installer du nouveau matériel. Le directeur général adjoint de l'AIEA Olli Heinonen, qui a conduit la délégation de l'agence, a déclaré que plusieurs caméras étaient intactes et se trouvaient encore à leur place.
Les résultats de la visite d'Olli Heinonen en Corée du Nord et la question de l'envoi des inspecteurs dans ce pays seront examinés au cours d'une réunion du Conseil des gouverneurs de l'AIEA qui s'ouvrira lundi prochain à Vienne.
