Affaire Clearstream: les bureaux de Dominique de Villepin perquisitionnés

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PARIS, 6 juillet - RIA Novosti. Après l'appartement de l'ancien premier ministre Dominique de Villepin hier, ce sont les bureaux dont l'ex-chef de la diplomatie française dispose toujours au ministère des Affaire étrangères qui ont été perquisitionnés aujourd'hui dans le cadre de l'affaire Clearstream, a indiqué France info.

L'affaire Clearstream tient sont nom d'une chambre de compensation internationale basée au Luxembourg, où une enquête sur des comptes illégaux qu'y auraient détenus plusieurs hommes politiques français a été ouverte. Cependant, l'enquête a rapidement établi que les accusations anonymes portées contre les hommes politiques étaient infondées et l'on a commencé à enquêter sur l'auteur de ces accusations.

Parmi les personnes visées figuraient le nom de Nicolas Sarkozy. Alors qu'au nombre des auteurs potentiels des accusations étaient cités ses probables rivaux dans la course à la présidence, Dominique de Villepin et Jacques Chirac.

"Deux juges, Jean-Marie d'Huy et Henri Pons, accompagnés des enquêteurs de la Division nationale des investigations financières se sont rendus dans les bureaux de Dominique de Villepin, dans les locaux du ministère des Affaires étrangères dans le 16e arrondissement à Paris", a rapporté la station de radio.

Ils avaient perquisitionné pendant plus de 6 heures la veille au domicile de l'ancien premier ministre.

"Cette perquisition est liée aux nouvelles informations découvertes sur le disque dur de l'ordinateur de l'un des protagonistes de l'affaire Clearstream, le général Philippe Rondot", a poursuivi le journaliste. Conformément à ces informations, Dominique de Villepin pourrait être accusé de "complicité de dénonciation calomnieuse" à l'encontre, notamment, de Nicolas Sarkozy.

Fin décembre 2006, les juges d'instruction avaient déjà entendu l'ancien premier ministre en qualité de témoin dans cette affaire. En juin, Jacques Chirac avait refusé de témoigner, arguant que conformément à la Constitution française, "un président n'est pas responsable des actes commis dans l'exercice de ses fonctions".

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