"Nous donnons deux mois à l'Iran et à ses dirigeants pour qu'ils retirent leur soutien au gouvernement irakien et qu'ils disparaissent du pays", a-t-il déclaré dans un enregistrement audio de 50 minutes diffusé sur un site Internet islamiste.
Le leader de l'Etat islamique d'Irak a jouté que si l'Iran refusait de se soumettre à ces exigences, l'organisation se livrerait à une guerre sanglante contre les Iraniens.
Il a poursuivi en affirmant que cette décision résultait du soutien apporté par Téhéran aux chiites en Irak et a accusé les Iraniens d'avoir partie liée avec les auteurs d'incendies criminels de mosquées sunnites en Irak, et d'assassinats de leaders sunnites.
"Cela fait 4 ans que nous préparons cette guerre. Il ne nous reste plus qu'à donner les ordres", a assuré al-Baghdadi.
L'Etat islamique d'Irak est impliqué dans de nombreux meurtres de policiers irakiens et de militaires des forces de la coalition en Irak, ainsi que dans un grand nombre d'actes terroristes perpétrés par des kamikazes.
En mai dernier, les agences de presse occidentales avaient annoncé la mort d'Abou Omar al-Baghdadi, sans que les sources militaires américaines n'aient pu le confirmer.
