La communauté internationale représentée par les six pays-négociateurs sur le problème de l'Iran (les membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU et l'Allemagne) exigent de Téhéran qu'il introduise un moratoire sur ses travaux d'enrichissement de l'uranium en tant que préalable à la reprise des négociations, afin de restaurer la confiance autour du programme nucléaire iranien. Elle soupçonne l'Iran de tentatives de créer l'arme nucléaire.
Puisque l'Iran a traité par le mépris les résolutions 1696 et 1737 du Conseil de sécurité de l'ONU invitant Téhéran à introduire ce moratoire, le conseil a adopté unanimement, le 24 mars dernier, une nouvelle résolution (1747) qui durcit les sanctions à l'égard des programmes nucléaire et balistique de la République Islamique. Le délai accordé par la résolution a expiré le 23 mai, mais l'Iran n'a toujours pas mis en place les exigences formulées dans ce document.
Le secrétaire adjoint du Conseil suprême de la sécurité nationale de la République Islamique, Abdolreza Rahmani Fazli a annoncé en mai que 1.600 centrifugeuses pour l'enrichissement de l'uranium fonctionnaient à l'usine iranienne de Natanz.
