Définition du statut du Kosovo: Pristina demande des délais précis (premier ministre)

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Les dirigeants des Kosovars albanais demandent à la communauté internationale de fixer une date butoir pour la définition du statut du Kosovo, a déclaré lundi à Pristina le premier ministre de cette province, Agim Ceku, dans son intervention hebdomadaire à la radio, rapporte l'agence Tanjug de Belgrade.
BELGRADE, 9 juillet - RIA Novosti. Les dirigeants des Kosovars albanais demandent à la communauté internationale de fixer une date butoir pour la définition du statut du Kosovo, a déclaré lundi à Pristina le premier ministre de cette province, Agim Ceku, dans son intervention hebdomadaire à la radio, rapporte l'agence Tanjug de Belgrade.

M. Ceku estime que "le processus de définition du statut du Kosovo a perdu son rythme". Aussi, faut-il le relancer.

Selon lui, Pristina fait toujours confiance "à ses partenaires et amis". C'est pour cela qu'il continuera de frapper à toutes les portes - ouvertes ou fermées - pour pouvoir faire entendre "la voix des Kosovars" à la communauté internationale. Si les Kosovars albanais avaient perdu confiance en leurs "partenaires et amis", ils auraient "défoncé ces portes depuis longtemps en signe de protestation contre la tendance à différer constamment le règlement du problème", a ajouté M. Ceku.

Le premier ministre kosovar a cité le président américain George Bush qui avait déclaré début juin à Tirana qu'il n'était plus possible de faire traîner en longueur la solution du problème du Kosovo et qu'un jour il faudrait dire: "C'est assez".

"C'est précisément ce que nous demandons à la communauté internationale: établir un échéancier contenant des dates et des délais précis et formuler un schéma net de règlement du problème", a affirmé M. Ceku.

Depuis 1999, le Kosovo est placée sous l'administration de l'ONU.

Le projet de résolution proposé par les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne est fondé sur le plan Martti Ahtisaari prévoyant l'octroi de l'indépendance au Kosovo au bout des 120 jours réservés aux négociations. Ce délai a été accordé par l'Occident à titre de compromis concédé à la Russie, mais Moscou a qualifié cette concession d'inacceptable et l'a rejetée.

La Russie estime que la décision concernant le statut de la province doit être prise compte tenu de l'opinion de toutes les parties intéressées, sur la base d'un processus de négociations sans limitation de durée. Moscou insiste également sur la nécessité de respecter toutes les normes de sécurité présidant au retour des refugiés.

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