"Nous soutenons toute proposition en rapport avec cela (la dissolution du parlement et la tenue d'élections anticipées)", a-t-il déclaré après la réunion de la direction de la Plateforme civique.
Ce parti est le deuxième en termes d'élus au parlement, avec 131 sièges sur un total de 460.
Lundi, le président polonais avait limogé du poste de vice-premier ministre le ministre de l'Agriculture Andrzej Lepper, leader du parti populiste Samooborona (autodéfense). A la suite de cela, remplissant ses fonctions de président de ce parti au parlement, Krzysztof Sikora avait annoncé que Samooborona, qui détenait le deuxième plus grand nombre de postes au sein du cabinet des ministres, quittait la coalition gouvernementale.
Cette situation compliquée fait planer sur la Pologne une menace de désorganisation du gouvernement et d'élections législatives anticipées.
Le premier ministre polonais Jaroslaw Kaczynski avait fait savoir un peu plus tôt que dans ces conditions, des élections anticipées étaient envisageables dès l'automne.
L'alliance de la gauche démocratique (SLD), parti d'opposition, avait quant à elle indiqué qu'elle proposerait mardi une dissolution du parlement et la tenue d'élections anticipées face à la crise gouvernementale.
"Le Sejm doit être dissout. Des élections doivent être organisées le plus tôt possible. En août peut-être, au plus tard en septembre", a soutenu Wojciech Olejniczak, leader du SLD et vice-président du Sejm.
Selon lui, l'opposition est désormais majoritaire au parlement, c'est pourquoi il est nécessaire de réunir d'urgence les dirigeants des partis d'opposition, afin de discuter de la situation du pays.
Il a également vivement critiqué le chef du gouvernement Jaroslaw Kaczynski.
Jusqu'à l'automne 2005, le SLD était le parti dominant en Pologne. L'alliance est à présent le troisième parti au parlement avec 55 députés.
