"Je pense que les Jeux olympiques d'hiver à Sotchi auront des effets positifs sur le règlement du conflit et contribueront à la détente dans la région", a indiqué le vice-président aux journalistes lundi.
Selon lui, les dirigeants en place de la république autoproclamée d'Abkhazie ne devraient pas espérer avoir un statut officiel quelconque auprès des J.O.
"Pour créer des infrastructures correspondantes, un vaste chantier y commence. Des habitants de l'Abkhazie non reconnue devraient y être engagés selon toute vraisemblance, mais leurs participation officielle aux Jeux d'une manière ou d'une autre est absolument irréelle", a-t-il indiqué.
Dans un entretien avec les journalistes lundi, M. Chevardnadze a soulevé la question de l'adhésion de la Russie à l'Organisation mondiale du commerce, conseillant aux dirigeants géorgiens de profiter de cette chance "raisonnablement".
"L'OMC est pratiquement l'unique chance dont dispose la Géorgie. Voilà pourquoi, du point de vue du règlement des conflits, nous devrions l'utiliser raisonnablement. Nous ne devons pas donner notre accord à l'adhésion de la Russie à l'OMC uniquement au nom du règlement du conflit dans la région de Tskhinvali (Ossétie du Sud, autre république autoproclamée, ndlr), a estimé l'ex-président géorgien.
République autonome de la Géorgie à l'époque soviétique, l'Abkhazie a proclamé son indépendance en 1991, année de la fin de l'URSS, qui a été réaffirmée après trois années de guerre de 1991 à 1993 et lors d'un référendum de 1999. Soukhoumi refuse de reconnaître la souveraineté de Tbilissi sur son territoire et cherche à obtenir la reconnaissance internationale de son indépendance.
