Affaire Litvinenko: les diplomates russes sont-ils des agents des services spéciaux?

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Les médias britanniques ont des avis divergents sur les liens avec les services secrets qu'entretiennent ou non les diplomates russes que la Grande-Bretagne souhaite expulser de son territoire en réponse au refus de Moscou d'extrader Andreï Lougovoï, accusé du meurtre de l'ancien agent du FSB Alexandre Litvinenko.
MOSCOU, 17 juillet - RIA Novosti. Les médias britanniques ont des avis divergents sur les liens avec les services secrets qu'entretiennent ou non les diplomates russes que la Grande-Bretagne souhaite expulser de son territoire en réponse au refus de Moscou d'extrader Andreï Lougovoï, accusé du meurtre de l'ancien agent du FSB Alexandre Litvinenko.

Le journal The Independent écrit mardi qu'aucun des quatre diplomates n'a pris part à des missions d'espionnage et qu'aucun n'est lié à l'Affaire Litvinenko, décédé en novembre dernier, probablement des suites d'une absorption de polonium radioactif.

Le Guardian soutient pour sa part que ces Russes ont un lien avec les services secrets russes. Selon cette publication, ils seraient tous les quatre agents d'une des organisations formées sur la base du KGB.

"Cela signifie clairement que les autorités britanniques soupçonnent sérieusement les services secrets russes d'être impliqués dans le meurtre d'Alexandre Litvinenko", écrit le Guardian, sans citer ses sources.

En se référant au service de renseignement du Royaume-Uni, le journal écrit qu'une trentaine d'agents travailleraient pour les services de renseignements russes sur le territoire britannique.

Il n'y a pas eu autant d'agents russes en Grande-Bretagne depuis la guerre froide, peut-on lire dans l'article, qui souligne que ce nombre révèle l'intérêt croissant de Moscou pour les dissidents londoniens.

Le Foreign office n'a pas encore fait de commentaires sur l'identité des diplomates. Il a juste indiqué qu'ils étaient au nombre de quatre, occupant des postes de moyenne importance au sein de l'ambassade de Russie à Londres, publie le Financial Times, qui mentionne également les rumeurs selon lesquelles il s'agirait d'agents des services secrets russes.

L'article souligne qu'aucune confirmation officielle n'a pour l'instant été apportée par le Foreign office.

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