Cependant, c'est le Service fédéral de sécurité (FSB) de Russie qui a joué le rôle clé dans la découverte du réseau d'agents étrangers, a confié au journal un membre de l'appareil du secrétaire d'Etat de l'Union Russie-Biélorussie.
Cinq personnes, quatre anciens militaires biélorusses et un Russe, ont été appréhendés. Ils sont soupçonnés de collecte pour le compte de la Pologne d'informations concernant les sites stratégiques du système unifié de défense antiaérienne russo-biélorusse et en premier lieu les missiles S-300. Les espions n'ont toutefois pas eu le temps de porter atteinte à la capacité de défense de l'Union, a affirmé Viktor Vegera, vice-président du KGB (comité de la sécurité de l'État) biélorusse.
Le KGB décidera quel organe judiciaire sera saisi du dossier relatif à cette affaire pénale.
Le ministère polonais des Affaires étrangères n'a pas réagi aux révélations sensationnelles en Biélorussie. Tadeusz Iwinski, membre du comité international du parlement polonais, a qualifié l'affaire des espions polonais de prétexte pour faire mousser une information "purement intérieure". La Pologne n'a rien à voir avec cela", a-t-il souligné.
Le FSB russe a refusé de commenter les informations sur l'implication d'un Russe dans une affaire d'espionnage au profit de la Pologne. Sergueï Ignatchenko, chef du service de presse du FSB, a également refusé de divulguer le nom de l'officier russe figurant dans cette affaire.
Les employés de l'appareil du secrétaire d'Etat de l'Union Russie-Biélorussie ont été plus loquaces. Ils ont déclaré au correspondant du journal Kommersant que l'opération des services de contre-espionnage biélorusses avait été un succès grâce à la vigilance du FSB russe. Le travail conjoint et des observations concertées ont permis de débusquer ce réseau d'espions, a raconté Ivan Makouchok, assistant du secrétaire d'Etat.
A la question de savoir si l'opération du KGB biélorusse est une action orchestrée, M. Makouchok a répondu qu'il doutait qu'elle soit destinée à la montre. Les vrais commanditaires se trouvent outre-Atlantique et non pas en Pologne, a-t-il en outre estimé.
Cet article est tiré de la presse et n'a rien à voir avec la rédaction de RIA Novosti.
