La Russie a besoin d'un temps pour élaborer les mesures de rétorsion à l'égard de la Grande-Bretagne (ambassadeur)

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La Russie aura besoin d'un temps pour élaborer les mesures de rétorsion à l'égard de la Grande-Bretagne qui a décidé d'extrader quatre diplomates russes après le refus de Moscou d'extrader l'homme d'affaires Andreï Lougovoï, a annoncé mardi l'ambassadeur russe à Londres Iouri Fedotov.
LONDRES, 17 juillet - RIA Novosti. La Russie aura besoin d'un temps pour élaborer les mesures de rétorsion à l'égard de la Grande-Bretagne qui a décidé d'extrader quatre diplomates russes après le refus de Moscou d'extrader l'homme d'affaires Andreï Lougovoï, a annoncé mardi l'ambassadeur russe à Londres Iouri Fedotov.

"Nous avons besoin d'un temps pour répondre. Nous sommes des gens sérieux", a-t-il indiqué sans divulguer les mesures concrètes que la Russie pourrait appliquer à l'encontre de la Grande-Bretagne.

Les Britanniques accusent M. Lougovoï d'être impliqué dans la mort de l'ex-officier du FSB Alexandre Litvinenko.

"L'essentiel, aujourd'hui, consiste à ne pas céder aux émotions, à soupeser lucidement toutes les circonstances et à obtenir que la Russie soit traitée comme elle le mérite, a savoir avec respect", a-t-il indiqué.

L'ambassadeur a rappelé que M. Lougovoï est un citoyen russe et que, de ce fait, les suspects dans le cadre de son affaire doivent être jugés en Russie. L'extradition de citoyens russes est interdite par la Constitution russe, a noté le diplomate.

L'ambassadeur estime que beaucoup à Londres, dont de nombreux parlementaires, sont d'avis que la crise dans les rapports russo-britanniques doit être surmontée.

"Dans nos rapports bilatéraux, il y a des problèmes. Nous devons réfléchir à la manière dont le stade actuel (dans nos rapports) pourrait être surmonté. Mais cela dépend à plus d'un titre de la volonté politique du gouvernement britannique", a indiqué l'ambassadeur ajoutant que les récentes démarches des autorités britanniques risquent d'aggraver sérieusement les rapports entre les deux pays.

Avant la conférence de presse, l'ambassadeur russe à Londres avait rencontré les représentants de la chambre des Lords du parlement britannique.

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