"Grâce à la proposition russe formulée, en fait, pour la première fois, à Heiligendamm, nous ne parlons plus de la nécessité d'avoir quelque chose (dans le domaine de la défense antimissile), nous parlons de la façon de le réaliser en commun", a déclaré Angela Merkel.
"La Russie a fait des propositions intéressantes, entre autres, celle de créer des centres communs d'information à Moscou et à Bruxelles. Par conséquent, à mon avis, nous avons toutes sortes de possibilités de discuter de la façon de le faire", a-t-elle ajouté.
Angela Merkel estime que le plus intéressant dans ce qui se produit depuis l'annonce de la proposition du président russe est qu'il n'y a plus de discussions sur la nécessité d'un système antimissile.
Les Américains ont également fait des propositions. Bien qu'elles soient différentes des propositions russes, elles montrent l'existence des menaces qui nécessitent une riposte. Selon Angela Merkel, "un rapprochement considérable" a eu lieu en ce sens.
"Nous devons réfléchir une fois de plus à la nécessité de couvrir toute l'Europe. Certaines parties de l'Europe du Sud ne seraient pas couvertes (par le système d'ABM). Il faut en discuter de nouveau dans le cadre de l'OTAN", a fait remarquer la chancelière.
Angela Merkel se félicite de ce que les présidents russe et américain poursuivent leur dialogue et que les ministres des Affaires étrangères des deux pays aient concerté un programme intense de négociations ultérieures.
