"Sa visite est prévue jusque-là pour mercredi", a fait savoir le chef de la diplomatie française, ajoutant que cette date pouvait encore changer.
Il a également souligné qu�il ne savait pas si cette visite précèderait ou suivrait la libération possible des infirmières bulgares, accusés d�avoir inoculé le virus du sida à des enfants libyens.
Hier, le porte-parole officiel de l�Elysée, David Martinon, avait déclaré que le président français avait l�intention de se rendre en Libye, si cela pouvait aider à une résolution de la situation des infirmières et du médecin bulgares. Mais le service de presse de l�Elysée n�avait cependant pas avancé de date.
Les cinq infirmières bulgares et le médecin palestinien avaient été arrêtés en 1999 en Libye et mis en examen pour avoir inoculé le virus du sida à des enfants libyens. En 2004, le tribunal de première instance les avait condamnées à mort.
Les condamnés avaient fait appel, exigeant d�être rejugés, affirmant qu�ils n�étaient pas coupables et qu�on les avait torturés, afin d�obtenir des aveux. En décembre 2005, la Cour suprême de Libye avait accepté leur recours et annulé la condamnation à mort. La Cour avait alors ordonné un nouveau procès.
En décembre 2006, la justice libyenne a confirmé la condamnation à mort de 2004, confirmé par la Cour suprême le 11 juillet dernier.
La veille, la plus haute instance judiciaire libyenne avait annulé la condamnation à mort des infirmières et du médecin et l�avait commuée en peine d�emprisonnement à vie. Après l�annulation de la condamnation à mort, la Libye s�est déclarée prête à étudier la question du transfert du personnel médical bulgare vers Sofia.
