"Dans ce cas, si le peuple ne vote pas pour moi, je partirai. Je ne resterai pas en poste, je l'ai toujours dit. Je ne vais pas me mettre à pleurer si on me rejette", a-t-il déclaré dimanche lors de l'émission de télévision "Allo président".
"Si le peuple vénézuélien dit "ça suffit, va-t-en", eh bien je partirai", a-t-il ajouté.
"Aujourd'hui, Dieu merci, le peuple a fait son choix et je resterai chef de l'Etat pour les 9 années à venir, si le peuple se prononce pour le nouveau projet de loi, alors je pourrai prolonger la durée de mon mandat jusqu'en 2021", a-t-il poursuivi.
Le président vénézuélien est actuellement élu au suffrage universel direct tous les 6 ans. Il est en même temps chef de l'Etat et du gouvernement. Le chef de l'Etat peut être réélu pour un second mandat.
Hugo Chavez avait déjà promis de réviser la constitution du Venezuela après son élection au poste de président le 3 décembre 2006.
"Je pense qu'il est nécessaire de réviser la constitution du pays. Cela concernera tout d'abord le mandat présidentiel. Nous n'avons pas le droit de priver le peuple de la possibilité d'élire un leader qui lui plaît, quatre, cinq ou six fois", avait-il déclaré.
Il y a quelques temps l'assemblée nationale vénézuélienne avait accordé les pleins pouvoirs à son président, lui permettant ainsi d'être lui-même à l'initiative de projets de loi.
La nouvelle loi l'autoriserait à éditer un décret conduisant à une nationalisation totale de l'économie du pays, de l'énergie et des télécommunications.