Les infirmières et le médecin bulgares condamnés à la prison à vie ont quitté la Libye pour la Bulgarie

S'abonner
Les infirmières et un médecin bulgares condamnés à la prison à vie pour avoir inoculé le sida à des enfants libyens ont quitté la Libye à bord de l'avion du président français Nicolas Sarkozy, a annoncé mardi l'agence Reuters.
MOSCOU, 24 juillet - RIA Novosti. Les infirmières et un médecin bulgares condamnés à la prison à vie pour avoir inoculé le sida à des enfants libyens ont quitté la Libye à bord de l'avion du président français Nicolas Sarkozy, a annoncé mardi l'agence Reuters.

Cinq infirmières bulgares et un médecin d'origine palestinienne récemment naturalisé bulgare ont été arrêtés en 1999 en Libye pour avoir inoculé sciemment le sida à plus de 400 enfants. D'abord, ils avaient été condamnés à la peine de mort, mais, il y a une semaine, cette sentence a été remplacée par la réclusion à vie.

Exigeant la révision de l'affaire, les condamnés avaient affirmé qu'ils étaient innocents, que leurs aveux avaient été extorqués sous la torture.

Mme Cécilia Sarkozy, épouse du président français, a participé aux pourparlers sur leur libération.

La Bulgarie a exigé que les médecins purgent leur peine dans leur patrie. Après l'annulation de la sentence de mort, la Libye a déclaré qu'elle était disposée à envisager l'expulsion des condamnés vers Sofia.

Les cinq infirmières et un médecin bulgares sont partis pour la Bulgarie après la signature d'un accord entre l'Union européenne et la Libye sur l'octroi d'une assistance médicale et sur le renforcement des contacts politiques, a fait savoir mardi l'agence Reuters en se référant à une source en Libye.

"Un accord signé prévoit d'équiper un hôpital de Benghazi et les soins à donner aux enfants ... Tous les problèmes politiques ont été réglés", a indiqué la source.

L'affaire des médecins bulgares avait freiné le développement des rapports entre la Libye et l'Union européenne. La normalisation des rapports entre la Libye et l'UE avait eu lieu en 2003 après la décision de Tripoli de renoncer au développement d'armes de destruction massive. La Libye avait également exprimé le désir de rejoindre le Traité de partenariat entre l'UE et les pays de la Méditerranée Sud.

Pour sa part, l'UE a exigé, en tant que condition de l'adhésion de la Libye au Traité, le règlement du problème des médecins bulgares condamnés à mort. L'Union européenne a déclaré, qu'elle était prête à renforcer les rapports avec la Libye, si les autorités de ce pays autorisaient l'expulsion des citoyens bulgares vers leur patrie.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала