"Nous menons depuis 9 à 12 mois des négociations informelles avec ces pays sur leurs besoins en termes de défense, mais les pourparlers officiels vont débuter très prochainement, en août-septembre", a-t-il indiqué aux journalistes.
Le diplomate américain a fait savoir qu'on lui avait demandé de se rendre dans la région la semaine suivante, "afin de discuter de ces questions avec les pays concernés". Il a ajouté qu'il n'était pas actuellement en mesure de préciser le type d'armements proposés aux pays arabes, ni leur coût global, tout étant encore en négociation.
"La majorité des systèmes que nous prévoyons pour ces pays sont des systèmes de défense et non pas d'attaque", a souligné M. Burns.
"Nous ne savons pas quelle sera la liste finale, et probablement ne le saurons-nous pas avant au moins six semaines", a-t-il poursuivi.
Selon lui, durant les dix derniers jours, l'administration Bush s'est penchée sur les questions préliminaires liées à la livraison d'armes aux pays arabes, alors que la partie formelle devrait être traitée, selon toute vraisemblance, en septembre.
Le sous-secrétaire d'Etat américain a affirmé que le "facteur principal" justifiant l'armement du golfe Persique était la nécessité de contrer le potentiel militaire iranien.
"Dans la région, on considérera que l'un des motifs principaux, mais pas le seul, de ces livraisons d'armes, sera de donner à ces pays la possibilité d'augmenter leur potentiel de défense et de contenir l'expansionnisme iranien et une éventuelle agression iranienne dans le futur", a-t-il avancé.
"Les pays de la région souhaitent une présence américaine, ils veulent qu'on leur porte assistance dans le domaine de la sécurité, et ils veulent que les Etats-Unis conservent une influence forte dans la région", a assuré M. Burns.
