Pas de limites temporelles pour les négociations sur le Kosovo (MID)

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La Russie dénonce les tentatives en vue d'établir un cadre temporel artificiel pour les négociations sur le statut du Kosovo et de prédéterminer leurs résultats, a déclaré mardi le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères (MID), Mikhaïl Kamynine.
MOSCOU, 31 juillet - RIA Novosti. La Russie dénonce les tentatives en vue d'établir un cadre temporel artificiel pour les négociations sur le statut du Kosovo et de prédéterminer leurs résultats, a déclaré mardi le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères (MID), Mikhaïl Kamynine.

Selon lui, le nouveau round des négociations sur le statut de la province peut commencer dans un proche avenir, "à condition d'être soigneusement préparé par le Groupe de contact".

"C'est le secrétaire général de l'ONU qui est censé lancer ce processus. Celui-ci doit se dérouler sous l'égide des Nations unies, sous le contrôle du Conseil de sécurité", a affirmé le porte-parole du MID russe.

"Les tentatives des médiateurs pour prédéterminer les résultats des négociations, limiter leur durée et imposer le plan Ahtisaari rejeté par les Serbes n'ont rien à voir avec la volonté de trouver un compromis. A l'étape actuelle - extrêmement importante - de définition du statut du Kosovo, les pratiques de ce genre doivent être exclues", a souligné M. Kamynine.

"Après que le projet occidental de résolution sur le Kosovo a cessé d'être examiné au Conseil de sécurité de l'ONU, les membres du Groupe de contact ont accepté la proposition Moscou préconisant la poursuite des négociations entre Belgrade et Pristina sur le futur statut de la province", a-t-il rappelé.

"La Russie est fermement convaincue que le compromis est le seul résultat qui puisse être approuvé par le Conseil de sécurité des Nations unies", a fait savoir le porte-parole du MID.

D'après lui, cette formule ne sera efficace que si les partenaires occidentaux de la Russie tirent des conclusions appropriées des négociations précédentes sur le statut du Kosovo et des discussions complexes qui ont eu lieu au Conseil de sécurité de l'ONU.

"Il faut cesser d'encourager une seule partie aux négociations. Le temps est venu de tenir dûment compte des propositions de Belgrade, de s'appuyer sur la résolution 1244 du Conseil de sécurité des Nations unies et de contribuer à son application et au respect des droits des minorités ethniques", a conclu M. Kamynine.

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