Selon lui, le parquet d'Och a remis mardi "à la police locale de Nookatski des documents destinés à l'instruction, stipulant que dans ce district, 11 cas d'infection par le VIH avaient été relevés et enregistrés: 9 enfants de sept mois à deux ans et deux adultes, dont un médecin du service de réanimation de l'hôpital interrégional pour enfants d'Och".
Selon le code pénal kirghiz, si l'enquête démontre que le personnel médical est coupable de fautes professionnelles ayant entrainé cette contamination, des peines allant jusqu'à 5 ans de prison pourraient être prononcées.
Le service de presse du gouvernement kirghiz a fait savoir que la moitié des porteurs du virus enregistrés dans le pays vivaient dans la région d'Och. Au 1er juillet, on recensait officiellement 1.233 porteurs du virus. Le centre d'information sur le VIH a révélé 163 nouveaux cas sur les six premiers mois de l'année.
Le ministère de la Santé "a mis à jour de nombreux défauts concernant les activités de lutte contre la propagation du VIH à l'intérieur même des hôpitaux, le contrôle des donneurs de sang et des procédures médicales, ainsi que la qualité des services médicaux", a ajouté le service de presse.