Etats-Unis: le Congrès veut interdire le développement éventuel de missiles intercepteurs nucléaires

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La chambre des représentants du Congrès américain a l'intention d'interdire au Pentagone le développement et le déploiement éventuels de missiles intercepteurs nucléaires dans le cadre du système de défense antimissile (ABM), a appris RIA Novosti au secrétariat de la chambre.
WASHINGTON, 1er août - RIA Novosti. La chambre des représentants du Congrès américain a l'intention d'interdire au Pentagone le développement et le déploiement éventuels de missiles intercepteurs nucléaires dans le cadre du système de défense antimissile (ABM), a appris RIA Novosti au secrétariat de la chambre.

Une disposition en ce sens se trouve dans le texte du projet de loi sur les crédits à la défense pour 2008, dont l'examen commencera le 2 août à la chambre des représentants.

"Les sommes affectées dans ce projet de loi ne peuvent pas être employées pour les recherches, les projets, les essais, les évaluations, les achats ou le déploiement de missiles intercepteurs de la défense antimissile porteurs d'armes nucléaires", lit-on dans le projet de loi.

Selon une fiche technique diffusée en avril par le Département d'Etat américain, les missiles intercepteurs du système ABM, y compris ceux destinés à être déployés en Europe, poursuivent "des objectifs purement défensifs et n'ont pas de potentiel offensif", car ils "n'ont pas d'ogives remplies d'explosif et leur énergie cinétique n'est utilisée que pour éperonner et détruire les ogives en approche".

Le projet de loi sur les crédits à la défense pour 2008 prévoit que les dépenses pour l'Agence de défense antimissile faisant partie de la structure du Pentagone constitueront un peu moins de 8,5 milliards de dollars, soit près de 300 millions de dollars de moins que la somme demandée par la Maison Blanche pour l'année prochaine et presque 900 millions de moins que les dépenses pour les programmes de défense antimissile en 2007.

En outre, les crédits de 310 millions de dollars demandés par la Maison Blanche pour la création du troisième site de défense antimissile en Europe, notamment la base de missiles intercepteurs en Pologne, le radar en République tchèque et le déploiement d'un radar à base avancée (Forward Based Radar), ont été réduits de 139 millions de dollars.

Le comité pour les crédits de la chambre des représentants indique, dans sa décision, qu'il est "prématuré de prévoir le financement total de la composante européenne, car la situation concernant ce programme est incertaine".

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