Salam Fayyad reconnaît son impuissance à contrôler entièrement la Cisjordanie (journal)

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TEL-AVIV, 6 août - RIA Novosti. Le chef du gouvernement palestinien Salam Fayyad a reconnu que les structures de force qui relevaient de son autorité n'étaient pas encore capables de faire respecter la loi et de maintenir l'ordre seules en Cisjordanie, écrit lundi le quotidien israélien Haaretz.

Selon le journal, au cours des pourparlers avec les Israéliens, Salam Fayyad a levé les exigences antérieurement avancées de placer de grandes villes de Cisjordanie sous le contrôle des autorités palestiniennes, car les forces de l'ordre de l'Autorité palestinienne n'ont pu garantir au premier ministre la cessation des actes terroristes des groupements radicaux locaux contre Israël.

Le pouvoir du gouvernement Fayyad, reconnu par la communauté mondiale, ne s'étend qu'à la Cisjordanie. La bande de Gaza reste sous le contrôle des islamistes du Hamas qui avaient écrasé, au cours du coup d'Etat de juin, les structures de sécurité loyales au président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.

En vue de renforcer les positions de Mahmoud Abbas et de Salam Fayyad, les autorités israéliennes ont repris les versements de fonds leur étant destinés, cessé de poursuivre les membres du mouvement Fatah au pouvoir, libéré de prison avant terme un groupe de détenus palestiniens, appartenant pour l'essentiel au Fatah, et autorisé la livraison d'une grande quantité d'armes d'infanterie aux structures de force pro-présidentielles palestiniennes.

La séparation entre Mahmoud Abbas et les islamistes a contribué à l'intensification du dialogue palestino-israélien. Une nouvelle rencontre entre le président de l'Autorité palestinienne et le premier ministre israélien Ehud Olmert prévue pour ce lundi se tiendra pour la première fois dans les territoires palestiniens, à Jéricho.

Selon les médias locaux, les participants au sommet examineront les "principes fondamentaux" qui pourraient à l'avenir être mis à la base d'un accord sur le règlement du conflit entre les deux parties. Les négociations se tiendront à huis clos, la presse n'y sera donc pas admise.

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