Par ailleurs, ce nouveau document investit l'ONU du droit de contribuer à la réconciliation nationale dans ce pays et à l'établissement de frontières intérieures, tout en lui permettant, en outre, d'y procéder au recensement de la population, selon la même source.
Ladite résolution habilitera aussi l'ONU à contribuer au "dialogue régional, y compris sur la sécurité des frontières, sur l'énergie et le problème des réfugiés". A part cela, conformément à ce document, la Mission des Nations unies en Irak pourra contribuer au planning et à la mise en application des programmes de réintégration d'anciens activistes, de retour de réfugiés et de déplacés, ainsi que soutenir les réformes économiques en cours et le développement des services civils et sociaux efficaces dans le pays, précise AP.
Mercredi dernier, la Grande-Bretagne, assistée par les Etats-Unis, a transmis le texte du projet de résolution aux autres membres du Conseil de sécurité de l'ONU.
"Le problème de la sécurité en Irak reste grave et imprévisible, il constitue la raison principale de la présence et des activités des forces de l'ONU en Irak", lit-on dans le rapport que le secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies, Ban Ki-moon, a soumis en juin dernier au Conseil de sécurité de l'ONU. M. Ban y a reconnu, entre autres, subir des pressions de la part des Etats-Unis pour élargir notamment le mandat de l'ONU en Irak. Toujours est-il que le secrétaire général s'est dit prêt à y réfléchir.
En octobre 2003, suite à un attentat réitéré contre l'office de l'ONU à Bagdad, Kofi Annan, alors secrétaire général de l'ONU, avait ordonné à tout le personnel étranger de se retirer de l'Irak pour des raisons de sécurité. Le premier attentat au camion piégé commis contre le quartier général de l'ONU à Bagdad le 19 août 2003 avait entraîné la mort de 22 fonctionnaires onusiens, dont le représentant spécial, le Brésilien Sergio Vieira de Mello.
Dès mois d'août 2004, le personnel de l'ONU a repris ses activités en Irak. La Mission des Nations unies en Irak y prête son concours dans l'organisation des élections, soutient le dialogue national et contribue au développement des établissements gouvernementaux.
